3e chapitre: MA COLLEGUE

Dans le chapitre III, je vais vous parler de ma collègue. Tout comme moi, elle demanda au conseil général à consulter les deux lettres la mettant en cause. Tout comme moi cela lui fut refusé. On lui dit gentiment de se tourner vers la CADA ? Ce qu'elle fit. La réponse fut également un refus. Nous allâmes alors au tribunal administratif avec la même requête sur l'article 6 II que pour moi. Oh surprise ! Le Tribunal Administratif, cette fois ci choisit de soutenir la version de la CADA. Vous en pensez quoi ? Personnellement, je pense qu'il y a des hommes de loi qui ont choisi, non pas de servir le DROIT, mais de soutenir leur petit copain. Ce qui discrédite le Tribunal. Sans doute se sont ils dit que cela ne se saurait jamais. Car dans cette affaire il y a un tricheur. Une loi ne peut pas avoir deux sens opposés. J'exhortai alors ma collègue à faire appel et j'ai payé un avocat. Le problème en justice, c'est qu'il y a des délais à respecter. Les quelques demandes à des cabinets d'avocats en droit administratif se soldèrent par des refus ; notre histoire n'intéressait pas ; en panique, je me tournai vers un avocat du pénal. Je l'en remercie. Je l'avais consulté pour avoir des renseignements au sujet de ma lettre. Il accepta. Ce fut un échec. Mais après la déception , je me mis à réfléchir. En fait la COUR D'APPEL DE BORDEAUX ne nous a pas donné tort, ils ont juste refusé de se prononcer et ont renvoyé l' affaire vers le CONSEIL D ETAT. Habile manœuvre pour étouffer l'affaire. Devoir payer un avocat sur PARIS pour une explication de texte, quand on a ni le temps ni les moyens, c'est un peu dur à avaler dans un PAYS DEMOCRATIQUE ? C'est alors que je réussis à contacter un journaliste et à l'intéresser. Je parus donc dans le journal de mon département. Malgré toute mon énergie pour faire bouger les choses, je dus la mort dans l'âme laisser tomber. Les années passèrent... Et un jour, en 2015, un coup de téléphone vint me remettre sur les rails. La personne se présentant comme avocate me demanda le compte rendu de mon jugement. Nous discutèrent et je lui posai la question : "est ce que la CADA tient toujours le même discours sur l'article 6II. Elle me dit que oui. Je lui dis que je n avais aucune preuve pour relancer les évènements. Et là elle m'adressa des documents sur mes collègues. J'ai eu envie de pleurer. Une tristesse profonde m'envahit et une colère aussi. La meilleure manière de ne pas sombrer c'est l'attaque. J'étais à nouveau prête à repartir au combat. J'ai donc eu l'idée de ce blog. Comme une bouteille jetée à la mer, je veux atteindre le Président de la République pour recevoir des excuses publiques pour tous ces gens maltraités et que les coupables soient châtiés comme il se doit.

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