4e Chapitre : LA LETTRE

Dans le chapitre IV je vous fais découvrir ma lettre. Cette lettre que je mis deux ans à obtenir. Ils m'avaient condamnée et sanctionnée dés sa réception. Le reste, la visite à domicile, une simple formalité pour instruire un rapport à charge. Ma première réaction en lisant cette lettre fut un sentiment d'effroi. Cela me correspond si peu. Effectivement en 29 ans de métier, trois enfants se sont faits une bosse en jouant. J'ai démarré ce métier avec des professions médicales. Dermatologues, cardiologue, traumatologue, infirmières, aide soignante, pharmacien, médecin, ophtalmologiste… Je fis la liste pour le Tribunal de tous mes employeurs. Si j'avais été cette personne décrite comme un peu désaxé, je pense que cela aurait été diagnostiqué par cet entourage médical. Dans ses propos, aucune preuve de ses dires n' est avancée, seule sa lettre fut prise en considération, je ne suis même pas sûre que le médecin l'ait seulement lu. Si j'étais quelqu'un qui n'assume pas ses responsabilités je ne prendrai pas la peine de faire ce blog . Là où je peux vous amener à réfléchir et à vous faire une idée par vous même c'est sur la suite du texte. Quand l' enfant arrive chez moi un lundi, je vois à son visage tuméfié, qu'il sait passer quelque chose durant le week-end. J'interroge la maman qui me dit" ma fille est tombée le week-end dans les escaliers." Je reste seule avec l' enfant et je m' aperçois vite qu'elle est gênée et qu'elle ne veut pas que je la touche. Je ne sais pas comment elle est tombée, je n'y étais pas. Si j'avais pu me douter que l'enfant avait une fracture du bras ! Le soir je dis au père.. Votre fille a une gêne, quelque chose ne va pas. Le deuxième jour, je le signale à la mère. Et le troisième jour, je dis à la mère que si elle ne voit pas un docteur, je refuserai de recevoir son enfant. Ce n'est donc que trois jours après sa chute à son domicile que la mère réagit. Dans sa lettre vous pouvez lire ses propos : "car notre fille n'est pas tombée chez nous de manière à nous inquiéter." si on s'arrête à "notre fille n'est pas tombée chez nous, on peut se dire que l'enfant n'a pas chuté mais la suite de la phrase dit : "n 'est pas tombée chez nous de manière à nous inquiéter". Donc la fillette est bien tombée. La mère précédemment raconte que la fracture remonterait à quinze jours. C'est un médecin de Protection de l'enfance qui a eu cet appel téléphonique et qui a eu la lettre. A t'elle vérifié que cela était exact. Que la fracture daterait de quinze jours ? Si j' avais pu lire la lettre, j ' aurais pu exiger des réponses. Cet employeur conclut en disant qu il y a un problème dans la manière dont je m'occupe des enfants qui me sont confiés. C'est très curieux une maman qui ne se rend pas compte que sa fille à une fracture pendant quinze jours, alors que le soir, on donne le bain, on le frictionne, on le déshabille et on met son enfant en pyjama ou en chemise de nuit, on lui fait des câlins. La fillette a un frère avec qui le Week-end elle passe du temps à jouer. Papi, Mami viennent rendre visite et rien Personne n'aurait remarquer cette fracture de quinze jours. La fillette est tombée sur une fracture de quinze jours mais aucune inquiétude de la part de la maman ; pourtant la fillette aurait dû hurler de douleur en retombant sur sa fracture. Je l' aurais remarqué si la fillette avait eu une fracture, je n'aurais pas pu passer à côté. Ce n 'est qu'après que l'enfant soit tombée chez elle que j'ai senti que quelque chose n'allait pas. Ensuite cet employeur parle au nom des enfants que je garde. Chaque employeur a apporté leur témoignage favorable à mon égard auprès du Tribunal. Voilà comment on détruit, cher Citoyen la réputation des autres. Mais ce qui fait le plus mal, ce n 'est pas cette lettre, ce qui détruit l'individu, c'est l 'abus de pouvoir et ce totalitarisme auquel il est confronté par l'administration. Pourquoi cet employeur a agit ainsi ? Je ne sais et je ne connaitrai pas ces motivations. Ce que je peux dire c'est que par sa profession  mon employeur, éducatrice spécialisée, avait l'habitude d'écrire des lettres de signalement, comme je vous l'ai expliqué ces évènements se traitent entre employeur et employé car ces évènements ont lieu aussi bien chez la "nounou" qu'à son domicile privé. Dés lors que la mère écrit à la PMI ce n 'est plus un accident mais sa lettre est une lettre qui se veut "maltraitance à enfant" habilement la personne se réserve une porte de sortie "nous n affirmons pas que celà s'est produit chez MME BUREAU mais ne l'excluons pas non plus". Ce que ces Médecins ne m'ont pas accordé, c'est un regard impartial et du respect. Ces docteurs sont protégés par leur statut et nous en face n'avons aucune défense. Ce serait bien que cela change. Bien sûr je dus prouver au tribunal le lien entre cette lettre et le refus de m'accorder le droit de m'occuper d'un enfant en périscolaire alors que cela m'avait toujours été accordée. L'administration est très forte pour vous assurer qu'ils ont raison en tout. Croyez moi il n'y a rien de facile pour une assistante maternelle d'aller au tribunal. Contrairement à eux où ils ont tout de gratuit, service juridique et dommages et intérêts sont payés par le contribuable. Il suffit pour cela de plonger légalement sa main dans la manne de l'argent public. Mais nous, rien de gratuit.Tout est à notre charge. Si je vous expose ma lettre, c'est pour que vous preniez conscience de ce que dissimule cette "omerta". Quand à mon employeur, rassurez vous, c'est grâce à lui, si j'ai découvert ce système infâme. Je suis simplement heureuse de ne pas lui ressembler .C'est ce genre de comportement qui envoyait les gens dans les camps. Des dénonciations répondant aux bas instincts de l'âme humaine. Et c'est cela que les gouvernements de la république ont permis. Ils ont choisi de protéger les auteurs de lettre de dénonciation, de protéger un parti et d'étouffer l'autre. Le chapitre quatre Un contact venu d'angers m'a adressée ces documents concernant mes collègues. Vous pourrez observer que tous les départements sont concernés.Quand on touche à la loi, on touche à l'intéret général.

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